Alors que cette rentrée se déroule sans ministre et que tous les projets de réforme destructeurs pour l’éducation sont à l’arrêt, l’organisation collective et la lutte semblent plus que jamais indispensable pour protéger le service public d’éducation.
Des réformes Blanquer au Choc des Savoirs : une école du tri social et de la maltraitance !
Depuis 2017, Macron et Blanquer ont mis en place une politique minutieuse de destruction de l’école : la loi Rilhac, le choc des savoirs, les évaluations nationales, Parcoursup... sont autant d’éléments qui montrent une vision étriquée des apprentissages laissant la place à des savoirs dit « fondamentaux » et aggravant une école à deux vitesse. Ces réformes qui sont faites à marche forcée, l’ont été avec une forte opposition des collègues. Encore une fois, le gouvernement témoigne de son mépris pour les collègues en n’écoutant pas nos revendications.
Sans moyens, pas d’école inclusive ni de lutte contre les discriminations
Alors que l’école devrait construire la société démocratique de demain en luttant contre les discriminations et en s’engageant dans la reconversion écologique de la société, le gouvernement poursuit son entreprise libérale de casse du service public d’éducation et fait de l’école inclusive, de la lutte contre le harcèlement scolaire et les discriminations une vitrine mensongère de sa politique. Le nombre d’élève en situation de handicap à l’école à augmenter de 35 % depuis 2017. Cette avancée pour le droit des enfants à accéder à l’école ne sert à rien tant que le métier d’AESH n’est pas réellement reconnu (salaire décent, statut…)
Attractivité des métiers : l’échec de Gabriel Attal
Face aux grandes difficultés de recrutement des personnels enseignants, AESH et médico-sociaux, Gabriel Attal a fait du renforcement de l’attractivité de nos métiers, des salaires et des conditions de travail une priorité, et à nouveau c’est un échec cuisant dont l’école paiera le prix fort. L’Éducation nationale peine à recruter des personnels AED et AESH pourtant essentiels à la scolarité des élèves en raison de la grande précarité que le ministère leur impose.
Bâti scolaire : l’urgence écologique et sanitaire toujours minimisée par l’Éducation nationale
SUD éducation poursuit son travail d’information et de mobilisation autour des questions bâtimentaires. L’Éducation nationale est, en effet, confrontée à un double défi : celui de la nécessaire reconversion du bâti scolaire face à l’urgence écologique et au dérèglement climatique mais aussi le désamiantage du bâti scolaire.
En France, l’amiante a été interdit en 1997. 85% des écoles et établissements scolaires et universitaires ont été construit avant cette date, il y a donc de l'amiante dans la plupart d'entre eux. SUD éducation mène une campagne offensive pour alerter sur les dangers de l’amiante et contraindre l’Éducation nationale à assumer ses obligations de protection de la santé et de la sécurité des personnels et des élèves. Il y a là un enjeu de santé publique majeur !
POUR LUTTER CONTRE LA DÉGRADATION GÉNÉRALE DE NOS MÉTIERS, NE RESTE PAS SEUL·E. TU PEUX (RÉ)ADHÉRER A SUD ÉDUCATION EN CLIQUANT LÀ
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