Lundi 18 et mardi 19 décembre 2023.
Stage « Conditions de travail, parlons en :Qu’est ce que c’est ? Quels moyens pour nous défendre ? »
Comme chaque année, SUD Éducation 49 organise un stage de formation sur les conditions de travail.
Ce stage « Conditions de travail, parlons en : Qu'est ce que c'est ? Quels moyens pour nous défendre ? » se déroulera Lundi 18 et mardi 19 décembre 2023 à Angers.
Il est ouvert à tous et toutes, syndiqué·es ou non, fonctionnaires d’État ou des collectivités territoriales, contractuel·les de droit public ou privé, de la maternelle à l'université. S’emparer de notre pouvoir d'agir, c’est se réapproprier notre travail.
Pour vous inscrire :Vous devez avant lundi 17 novembre 2023 informer votre employeur de votre participation par courrier ou mail en passant par la voie hiérarchique (modèles dans les liens ci-dessous). En cas de refus de votre employeur ou de votre chef·fe de service, contactez-nous rapidement.
Afin de finaliser votre inscription, indiquez-nous votre participation par mail (contact@sudeduction49.org)
Au programme :
Dans l'éducation nationale, les conditions de travail se dégradent d'année en année d'où l'importance de connaître nos droits et de les faire vivre collectivement pour notre santé et notre sécurité au travail. Pour cela, il existe des moyens concrets. Ce stage sera l’occasion de les découvrir et de s’en emparer. Ils seront abordés après avoir fait l’analyse de situations de travail réelles. D’autres propositions d’ateliers seront faites.
Ce stage sera animé par des déchargé·es et militant·es de SUD Éducation 49, formé·es à la question des conditions de travail lors de stages nationaux.
La participation à un stage de formation syndicale sur temps de travail est un droit qu’il faut faire vivre. Nous avons individuellement droit à 12 jours de formation syndicale par an.
Manifestation
Urgence Gaza : pour une paix juste et durable, cessez-le-feu immédiat !
A l'appel de l'association France Palestine Solidarité un rassemblement se tiendra place du Ralliement à Angers de 14h00 à 15h30 samedi 11 novembre 2023. Attention à l'horaire, ce n'est plus 15h00 comme prévu initialement mais 14h00.
Communiqué de Sud Educ
Alors que Gaza subit les frappes de l'armée israélienne depuis plusieurs semaines et se trouve sous un déluge de bombes, coupée de tout, il y a urgence à se mobiliser pour exiger un cessez-le-feu immédiat et l’application du droit international, condition indispensable pour qu’une paix juste et durable soit possible.
SUD éducation tient à exprimer sa profonde horreur des massacres de civils israéliens commis par le Hamas le 7 octobre comme des massacres de civils palestiniens commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Il ne s’agit pas d’un coup de tonnerre dans un ciel serein : cette situation a tout à voir avec le contexte colonial en Israël/Palestine depuis 1948.
En ce sens, SUD éducation réaffirme son soutien à une paix juste et durable qui ne peut passer que par le respect du droit à l’auto-détermination du peuple palestinien.
Toutes les vies comptent et nous refusons toutes les exploitations racistes – antisémites comme islamophobes – de ces massacres. Nous refusons la criminalisation de toute forme de soutien à la population de Gaza qu’elle vienne du gouvernement, de la droite ou de l’extrême droite.
SUD éducation apporte son soutien aux personnels, aux élèves et à leurs proches, qui subissent d’autant plus l’antisémitisme et l’islamophobie depuis plusieurs semaines.
Comme syndicat de travailleuses et de travailleurs farouchement attaché aux libertés démocratiques, nous demandons que cessent les interdictions de manifestations en soutien au peuple palestinien et nous appelons, dans des cadres unitaires, à nous rassembler, manifester, participer à des meetings de solidarité.
Comme personnels de l'Éducation nationale, nous défendons la liberté d'expression des élèves qui pourraient vouloir exprimer leur solidarité avec la population de Gaza sans être pour autant suspectés de soutenir le Hamas. L'école est un lieu de construction de l'esprit critique, d'apprentissage et d'expérimentation de la démocratie. Le principe de laïcité garantit aux élèves la liberté d'avoir des opinions, y compris sur des sujets d'actualité, elle leur permet d'apprendre à  s'interroger, à confronter leurs points de vue, dans le respect des croyances, des opinions, des origines de chacun·e.
Pour plus d'info vous pouvez vous rendre sur le site de SUD Ă©ducation en cliquant lĂ
Attentat d’Arras
SUD éducation dénonce toute tentative de récupération sécuritaire et réactionnaire
Vendredi 13 octobre, un attentat commis au lycée Gambetta d’Arras par un ancien élève blessait gravement un enseignant et deux agents polyvalents. Il coûtait également la vie à Dominique Bernard, professeur de français mort en essayant de protéger ses élèves des attaques meurtrières. Nous nous associons tout d'abord à la peine de sa famille et nous apportons tout notre soutien à ses collègues et élèves. Nous réaffirmons que l’école doit être un lieu où les personnels comme les élèves se sentent en sécurité, protégé·es de la violence, de l'obscurantisme et de la haine, et nous dénonçons toute forme d’instrumentalisation de cet évènement : il ne peut en aucun cas servir le repli sur soi des écoles et établissements ni être un prétexte à la mise en place de mesures sécuritaires disproportionnées.
En Maine-et-Loire, de nombreux Assistant-es d’Education (AED) se sont vu·es imposer - du jour au lendemain – de nouvelles missions, notamment la fouille des sacs des élèves (mais pas ceux des adultes !) à l'entrée des établissements. Outre le caractère potentiellement inefficace d’une telle mesure, ces nouveaux ordres posent bien souvent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent :
- ils accroissent la charge de travail des AED et sont incompatibles avec leurs missions éducatives (le temps passé à fouiller les sacs ne peut plus être utilisé pour mener à bien d’autres tâches) ;
- ils ne prennent pas en compte la propre sécurité des AED et font peser sur elleux une responsabilité qui n'est pas de leur ressort ;
- ils peuvent ĂŞtre Ă l'origine d'attroupements devant les Ă©tablissements ;
- ils sont le témoin d’une vision réactionnaire, amenant à  percevoir les élèves et en particulier les élèves racisés, comme une menace et créant un climat de défiance entre les élèves - alors que le problème des intrusions est justement l’entrée de personnes extérieures aux établissements. C’est cette même logique qui est à l’œuvre lorsque le Ministre demande aux personnels de dénoncer des élèves « provocateur·trices » en les signalant directement au Procureur.
De plus, ces mesures sont à géométrie variable entre les établissements, puisque qu'il n'y a pas eu d'harmonisation académique. Elles sont donc laissées à l'appréciation des chef·fe·s d'établissement, encore une fois dans la précipitation.
SUD éducation estime que la sécurisation des établissements scolaires doit avant tout passer par la vérification, la réparation et l'adaptation de ce qui existe déjà (porte d’entrée, enceinte de l’établissement, protocoles de sécurité) plutôt que de chercher à multiplier les annonces irréalistes.
SUD éducation rappelle que les écoles et établissements souffrent d'un manque considérable de moyens (humains comme matériels) : si un investissement à  la hauteur des enjeux était enfin réalisé, il serait bien plus aisé de faire de l'École un lieu où chacun·e puisse se sentir en sécurité.
Enfin, SUD éducation invite les AED mais aussi l’ensemble des personnels d'enseignement et d'éducation à prendre contact avec le syndicat en cas de dérives sécuritaires constatées sur leur lieu de travail, notamment lorsque les ordres donnés semblent contraires à leurs misssions.
TDoR 2023Â : Jour du Souvenir Trans
N’oublions pas les victimes de transphobie et commémorons leur mémoire le 20 novembre à 19h devant la mairie d’Angers.
Le 20 novembre est la Journée Internationale du Souvenir Trans en mémoire des victimes de transphobie (assassisat et suicide). Cette journée internationale a été créée suite à l’assassinat de Rita Hester, femme trans, le 28 novembre 1998 à Allston (Massachusetts).
Dans le monde, 375 personnes trans ont été tuées en 2021. 96% sont des femmes trans1. En France, ce sont 14 personnes trans qui ont été tuées depuis 20082.
Dans notre pays, le suicide de Doona, étudiante trans de Montpellier et celui d’Avril, lycéenne trans de 17 ans, nous rappellent que la transphobie tue. Il est urgent de prendre en compte la transidentité et de lutter contre la transphobie au sein des établissements et des institutions accueillant des élèves et des étudiant·es. Si la circulaire du 29 septembre 2021 pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre dans le milieu scolaire a permis quelques avancées, le conditionnement de l’accord des parents au changement de prénom et de pronoms est dangereux et est synonyme de retour en arrière pour certains établissements. Le parcours de transition des élèves comme des personnels doit être pris en considération sans conditions. Il est inacceptable qu’encore aujourd’hui, l’identité de genre de membres de la communauté éducative ne soit pas respectée. Depuis de trop nombreuses années, nous demandons que les personnels soient formés aux sujets LGBTI, que les cours d’éducation à la sexualité et à l’affectivité soient dispensés partout par des personnels eux aussi formés. Il est temps de mettre en œuvre cette politique de santé publique : les LGBTIphobies mettent en péril la vie de nos collègues, élèves et étudiant·es.
Pour lutter contre les LGBTIphobies dans tous les établissements scolaires, du primaire à l’université, nous rappelons l’urgente nécessité de respecter le prénom et le pronom d’usage pour les élèves et personnels trans. Il devient urgent d’élaborer du matériel pédagogique spécifique sur les questions de transphobie et de faciliter les interventions des associations agrées au sein des établissements dans le cadre des séances annuelles d’éducation à la vie sexuelle.