Dans un article de Mediapart (constulable en ligne en version payante en cliquant là), la journaliste Mathilde Goannec met en lumière la réforme de l’éducation à la sexualité portée par Anne Genetet et Alexandre Portier.
Sous prétexte de protéger les enfants, ces ministres cèdent aux pressions réactionnaires, réactivant le mythe de la « théorie du genre » pour alimenter les paniques morales de l’extrême droite. Plutôt que de défendre un programme ambitieux et unanimement validé, ils préfèrent sacrifier l’éducation au respect et à l’égalité sur l’autel du conservatisme.
SUD éducation dénonce cette manœuvre. Loin de répondre aux besoins des élèves, cette réforme dénature un outil crucial de lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles. Éducation sexuelle, consentement, diversité des genres : autant de sujets qui nécessitent une approche radicale et libératrice, pas des ajustements timorés dictés par des agendas rétrogrades.
Pour SUD, il faut aller au-delà des demi-mesures. Former les enseignant·es à ces enjeux, bâtir des contenus qui déconstruisent les normes patriarcales et hétéronormées, créer des espaces d’expression pour les élèves et s’allier à des associations progressistes : voilà les conditions indispensables pour une véritable éducation émancipatrice.
Face à ce recul, la réponse est claire : résistance et mobilisation. L’école doit rester un espace de lutte contre toutes les oppressions, et nous ne laisserons ni les ministres ni leurs alliés réactionnaires en faire un outil d’aliénation. La bataille pour une éducation libératrice ne fait que commencer.
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