Anne Genetet, ministre de l'Éducation nationale, a présenté l'acte II du "choc des savoirs", poursuivant les réformes initiées par Gabriel Attal. Les principales mesures annoncées sont :
• Le brevet des collèges devient obligatoire pour passer en seconde à partir de 2027. Les élèves qui échouent seront orientés vers un CAP ou une classe "prépa-seconde".
• Modification du calcul des notes du brevet dès 2026 : 60% pour les épreuves terminales et 40% pour le contrôle continu.
• Introduction d'une mention "Très bien avec félicitations du jury" pour le brevet en 2025.
• Mise en place d'une épreuve anticipée de mathématiques en classe de première à partir de 2026
• Réduction des "groupes de besoin" en 4e et 3e à une heure hebdomadaire alternée entre français et mathématiques, au lieu de la généralisation initialement prévue.
• Nouveaux programmes scolaires en français et mathématiques de la maternelle à la 6e dès 2025.
• Labellisation et financement de manuels scolaires pour les établissements en REP et REP+
• Recrutement supplémentaire de CPE et d'assistants d'éducation dans les collèges sensibles.
SUD éducation dénonce ces mesures comme inacceptables, les considérant comme un "passage en force" qui sanctionne les élèves en difficulté et les exclut du système éducatif et qui prolonge le tri scolaire et social voulu par l’ancien gouvernemet. Le syndicat critique également l'atteinte à la liberté pédagogique des enseignants et la dégradation de leurs conditions de travail. Il appelle les personnels à se mobiliser contre ces réformes, qu'il perçoit comme favorisant le tri social et l'école privée au détriment de l'école publique. SUD éducation demande une véritable politique d'éducation prioritaire pour lutter contre les inégalités sociales plutôt que ces mesures qu'il juge discriminatoires