Depuis deux ans, le ministère de l’Éducation nationale est un champ de ruines. Jean-Michel Blanquer et Emmanuel Macron ont savamment orchestré la démolition du service public d’éducation à travers des réformes plus destructrices les unes que les autres. Depuis juin dernier, cinq ministres de l’Éducation nationale se sont succédé·es. Ironiquement, cette instabilité chronique est une chance, car elle met en pause cette politique ultra-libérale. Mais l’arrivée de la nouvelle année ne laisse rien présager de bon. De l’aveu même d’Élisabeth Borne, il ne faut pas être spécialiste de l’éducation pour être un·e bon·ne ministre. Cette déclaration n’est pas vraiment une surprise, étant donné les nominations précédentes d’Amélie Oudéa-Castéra et d’Anne Genetet… La non-spécialisation semble d’ailleurs être la principale qualité de ministres tous·tes plus interchangeables les un·es que les autres.
En attendant, notre école souffre plus que jamais. Les classes sont pleines à craquer, les bâtiments pleins d’amiante tombent en ruine, et notre rémunération n’est plus à la hauteur de notre implication. Certain·es disent qu’il faut faire des économies, que les caisses sont vides, alors que l’enseignement privé se gave.
À la fin de ses vœux, Élisabeth Borne appelle les personnels à faire de 2025 une année de mobilisation. SUD éducation 49 la prend au mot. MOBILISONS-NOUS !
- pour la défense de notre statut et de nos salaires,
- pour l’amélioration de nos conditions de travail,
- pour la réussite de tous·tes nos élèves
- pour une inclusion véritable des élèves en situation de handicap,
- pour une pédagogie émancipatrice,
- pour des frites à la cantine…