đŸ«đŸ‘šâ€đŸŽ“đŸ§‘â€đŸ« Le mot de rentrĂ©e du Jeudi

ÉVALUATION NATIONALE

En grÚve le 10 septembre !

La gĂ©nĂ©ralisation des Ă©valuations Ă  toutes les classes du CP Ă  la seconde prĂ©vue dĂšs la rentrĂ©e 2024, constituent une attaque contre l’école, contre les Ă©lĂšves et contre les enseignant·es.

SUD Ă©ducation s'oppose Ă  la mise sous contrĂŽle de l'Ă©cole par des Ă©valuations nationales gĂ©nĂ©ralisĂ©es et les dĂ©nonce. Elles ne sont pas utiles aux Ă©lĂšves et ne rĂ©pondent pas aux difficultĂ©s scolaires, au contraire elles nient l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des rythmes d’apprentissage des Ă©lĂšves et constituent une source de stress et de mal-ĂȘtre pour les Ă©lĂšves. En effet, elles induisent une mise en conformitĂ© et une normativitĂ© des pratiques et des Ă©lĂšves contre la logique des cycles et contre les aspirations Ă  une Ă©cole plus inclusive.

Les Ă©valuations nationales, les nouveaux programmes et la labellisation des manuels constituent un ensemble de mesures qui nient la libertĂ© pĂ©dagogique des enseignant·es, contrĂŽlent leurs pratiques pĂ©dagogiques mais aussi discrĂ©ditent l’expertise et les compĂ©tences des enseignant·es. Les Ă©valuations nationales incarnent la volontĂ© du ministĂšre de transformer les enseignant·es en simples exĂ©cutant·es de directives, de mĂ©thodes, d’évaluations
 au contraire, pour SUD Ă©ducation, les enseignant·es sont des professionnels capables de concevoir un enseignement qui rĂ©pond aux difficultĂ©s et aux besoins des Ă©lĂšves.

SUD Ă©ducation appelle, avec d’autres organisations syndicales, les collĂšgues Ă  boycotter et Ă  refuser collectivement de faire passer les Ă©valuations nationales Ă  la rentrĂ©e 2024.

SUD Ă©ducation revendique un Choc des moyens pour l'Ă©cole publique !

GRÈVE LE 10 SEPTEMBRE : AG À 9H30 A LA BOURSE DU TRAVAIL ET RASSEMBLEMENT À 12H PLACE DU RALLIEMENT

Retrouve l’ensemble de la documentation de SUD Ă©ducation en cliquant lĂ  ,le modĂšle de dĂ©claration d’intention de grĂšve pour le premier degrĂ© en cliquant ici et le tract de SUD Ă©ducation 49 en cliquant par lĂ 

RENTRÉE 2024

Une rentrĂ©e sans ministre et sous tension : l’organisation syndicale plus que jamais indispensable.

Alors que cette rentrĂ©e se dĂ©roule sans ministre et que tous les projets de rĂ©forme destructeurs pour l’éducation sont Ă  l’arrĂȘt, l’organisation collective et la lutte semblent plus que jamais indispensable pour protĂ©ger le service public d’éducation.

Des réformes Blanquer au Choc des Savoirs : une école du tri social et de la maltraitance !

Depuis 2017, Macron et Blanquer ont mis en place une politique minutieuse de destruction de l’école : la loi Rilhac, le choc des savoirs, les Ă©valuations nationales, Parcoursup... sont autant d’élĂ©ments qui montrent une vision Ă©triquĂ©e des apprentissages laissant la place Ă  des savoirs dit « fondamentaux » et aggravant une Ă©cole Ă  deux vitesse. Ces rĂ©formes qui sont faites Ă  marche forcĂ©e, l’ont Ă©tĂ© avec une forte opposition des collĂšgues. Encore une fois, le gouvernement tĂ©moigne de son mĂ©pris pour les collĂšgues en n’écoutant pas nos revendications.

Sans moyens, pas d’école inclusive ni de lutte contre les discriminations

Alors que l’école devrait construire la sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique de demain en luttant contre les discriminations et en s’engageant dans la reconversion Ă©cologique de la sociĂ©tĂ©, le gouvernement poursuit son entreprise libĂ©rale de casse du service public d’éducation et fait de l’école inclusive, de la lutte contre le harcĂšlement scolaire et les discriminations une vitrine mensongĂšre de sa politique. Le nombre d’élĂšve en situation de handicap Ă  l’école Ă  augmenter de 35 % depuis 2017. Cette avancĂ©e pour le droit des enfants Ă  accĂ©der Ă  l’école ne sert Ă  rien tant que le mĂ©tier d’AESH n’est pas rĂ©ellement reconnu (salaire dĂ©cent, statut
)

AttractivitĂ© des mĂ©tiers : l’échec de Gabriel Attal

Face aux grandes difficultĂ©s de recrutement des personnels enseignants, AESH et mĂ©dico-sociaux, Gabriel Attal a fait du renforcement de l’attractivitĂ© de nos mĂ©tiers, des salaires et des conditions de travail une prioritĂ©, et Ă  nouveau c’est un Ă©chec cuisant dont l’école paiera le prix fort. L’Éducation nationale peine Ă  recruter des personnels AED et AESH pourtant essentiels Ă  la scolaritĂ© des Ă©lĂšves en raison de la grande prĂ©caritĂ© que le ministĂšre leur impose.

BĂąti scolaire : l’urgence Ă©cologique et sanitaire toujours minimisĂ©e par l’Éducation nationale

SUD Ă©ducation poursuit son travail d’information et de mobilisation autour des questions bĂątimentaires. L’Éducation nationale est, en effet, confrontĂ©e Ă  un double dĂ©fi : celui de la nĂ©cessaire reconversion du bĂąti scolaire face Ă  l’urgence Ă©cologique et au dĂ©rĂšglement climatique mais aussi le dĂ©samiantage du bĂąti scolaire.

En France, l’amiante a Ă©tĂ© interdit en 1997. 85% des Ă©coles et Ă©tablissements scolaires et universitaires ont Ă©tĂ© construit avant cette date, il y a donc de l'amiante dans la plupart d'entre eux. SUD Ă©ducation mĂšne une campagne offensive pour alerter sur les dangers de l’amiante et contraindre l’Éducation nationale Ă  assumer ses obligations de protection de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des personnels et des Ă©lĂšves. Il y a lĂ  un enjeu de santĂ© publique majeur !

POUR LUTTER CONTRE LA DÉGRADATION GÉNÉRALE DE NOS MÉTIERS, NE RESTE PAS SEUL·E. TU PEUX (RÉ)ADHÉRER A SUD ÉDUCATION EN CLIQUANT LÀ

Retrouve le dossier de rentrée de SUD éducation en cliquant là

LESBOPHOBIE

Une professeure des Ă©coles menacĂ©e n’a pas fait sa rentrĂ©e.

Une enseignante du village de Moussage (Cantal) a reçu des menaces de mort et injures. Celles-ci Ă©taient affichĂ©es depuis des mois dans tout le village. Les murs avaient Ă©tĂ© taguĂ©s et des courriers avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s dans la boĂźte de l’école avec, notamment, des injures telles que « va crever sale gouine » ou encore «  PĂ©dophiles »....

Elle n’a reçu que peu de soutien de la part des habitant.e.s du village, sous la pression, elle est en arrĂȘt maladie et n’a pas fait sa rentrĂ©e malgrĂ© sa volontĂ© de rester en poste.

Plus d’information en cliquant lĂ