đŸ‘šđŸŒâ€đŸ«đŸ‘©đŸŸâ€âš•ïžđŸ‘·đŸ»Le mot « sauvons les services publics Â» du Jeudi

En grÚve le 19 mars : Journée de mobilisation dans la Fonction Publique

MOBILISÉ·ÉS : EN GRÈVE ET DANS L’ACTION !

Les organisations syndicales appellent ensemble Ă  une grĂšve dans toute la Fonction publique pour de vraies augmentations de salaires le 19 mars.

Dans l'Education nationale et l'ESR, des revendications sectorielles s'ajoutent aux revendications salariales : contre le Choc des savoirs et les mesures de tri social, contre le démantÚlement du lycée professionnel et les coupes budgétaires d'ampleur annoncées dans les deux ministÚres... !

Pour SUD éducation, la grÚve du 19 mars est un point d'appui pour construire une mobilisation massive, dans la durée, pour arracher des victoires !

En grĂšve le 19 mars pour nos salaires, pour l’école et l'universitĂ© publiques !

Retrouvez ci-dessous l’agenda militant de SUD Ă©ducation pour le 19 mars et aprĂšs :

9h : AG Ă©ducation, salle Pelloutier (Bourse du Travail, Angers)

11h : Manifestation. DĂ©part place du Ralliement Ă  Angers

20h : RĂ©union publique parents/profs salle Pelloutier (Bourse du Travail) autour

de la réforme du collÚge

Le 27 Mars Ă  20h : AssemblĂ©e-DĂ©bat Ă  l’appel du Collectif Vigilance LaĂŻcitĂ© Ă  Pelloutier.

CollĂšgue du primaire pensez Ă  faire votre dĂ©claration d’intention de grĂšve en envoyant un mail Ă  votre IEN avant Samedi 16 mars Ă  minuit.

Choc des savoirs

LE GOUVERNEMENT PAS AU NIVEAU !

Les personnels se sont massivement mobilisé·es contre le Choc des savoirs que voulait nous imposer Attal. Cette rĂ©forme s’opposait frontalement Ă  la conception qu’ont les personnels de l’école publique : une Ă©cole pour tou·tes, exigeante, qui lutte contre les inĂ©galitĂ©s et la reproduction sociale pour former de futur·es citoyen·nes. Les attaques contre l’école sont de deux ordres :

- libĂ©rales car elles tendent Ă  dĂ©manteler le service public d’éducation, Ă  faire toujours plus de cadeaux Ă  l’école privĂ©e et Ă  reproduire les inĂ©galitĂ©s sociales,

- rĂ©actionnaires Ă  travers les discours sur les savoirs fondamentaux contre les disciplines, sur l’autoritĂ©, l’uniforme, le SNU 


Dans le premier comme dans le second degrĂ©, les moyens allouĂ©s sont insuffisants pour assurer l’accompagnement de tou·tes les Ă©lĂšves : l’inclusion des Ă©lĂšves en situation de handicap se fait sans moyens suffisants, les personnels AESH revendiquent toujours un statut de la fonction publique et un salaire digne de ce nom, les RASED et les Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s sont rĂ©duits Ă  peau de chagrin. De mĂȘme, les classes d’accueil pour les Ă©lĂšves allophones ne bĂ©nĂ©ficient pas des moyens nĂ©cessaires. Enfin, l’éducation prioritaire, censĂ©e rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s, n’existe quasi plus.

Les groupes de niveaux une mesure emblĂ©matique de l’aveuglement macronien.

Des groupes de niveau en français et mathĂ©matiques, c’est


- une organisation pĂ©dagogique dont l’inefficacitĂ© est dĂ©montrĂ©e

- une orientation subie qui aggrave les inégalités sociales et qui sera décidée dÚs la fin du CM2 

- la stigmatisation des Ă©lĂšves Ă  besoin

Des groupes de niveau, c’est la destruction du collùge unique :

- des pertes d’heures pour les options, le latin, les dispositifs d’aide et les dĂ©doublements 

- la fin des projets, impossibles Ă  coordonner

- la fin du suivi des Ă©lĂšves par l’atomisation du groupe classe

Des groupes de niveau, c’est la nĂ©gation de notre expertise, de notre travail, de notre engagement :

- des emplois du temps en barrettes, dégradés pour tou·tes les collÚgues

- pour les collĂšgues de français et de mathĂ©matiques, plus de niveaux, plus de travail
 pour un mĂȘme salaire 

- la banalisation des services partagés pour les titulaires des conflits avec les familles

Catastrophe anoncée

DANS L’ÉDUCATION, L’AMIANTE N’EN FINIT PLUS D’ÊTRE UN SCANDALE

Les diffĂ©rents travaux journalistiques qui ont Ă©tĂ© menĂ©s ces derniĂšres annĂ©es sur la question de l’amiante au sein de l’Éducation nationale, comme rĂ©cemment le documentaire de vert de rage sur France 5, mettent au jour une rĂ©alitĂ© qui est aussi celle du Maine-et-Loire. 

Depuis juillet 2022 SUD Ă©ducation 49 tente de faire un Ă©tat des lieux de l’amiante dans les Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es universitĂ©s publiques mais le syndicat se retrouve confrontĂ© Ă  une trĂšs forte opacitĂ© de la part des collectivitĂ©s territoriales comme de l’Éducation Nationale.

Dans le Maine-et-Loire, omerta autour de l’amiante

SUD éducation 49 a fait les premiÚres demandes de communication des Document Techniques Amiante (DTA) en juillet 2022 sans réponses exploitables.

Nous avons donc relancĂ© cette annĂ©e (sept-oct 2023) des demandes de DTA auprĂšs du rectorat, de la DSDEN, de l’UniversitĂ© d’Angers et de tous les Ă©tablissements du secondaire (collĂšge, lycĂ©es, EREA, Greta). Nous avons Ă©galement doublĂ© ces demandes auprĂšs des 16 communes les plus importantes du dĂ©partement qui sont propriĂ©taires des bĂątiments du premier degrĂ©.

Dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas, nous n’avons eu aucune rĂ©ponse. Parfois, les services se renvoient la balle. Plus rarement, il nous ait rĂ©pondu que nous ne sommes pas lĂ©gitimes pour recevoir les DTA.

Si bien que plus d’un an aprĂšs nos premiĂšres demandes, nous n’avons reçu qu’une dizaine de DTA sur les 50 collĂšges, 26 lycĂ©es et 419 Ă©coles du dĂ©partement.

Suite au refus du Directeur AcadĂ©mique des Services de l’Education Nationale et du rectorat de communiquer les DTA, nous avons saisi la Commission d’AccĂšs aux Documents Administratifs (CADA).

Les avis de la CADA viennent d’ĂȘtre rendus et sont trĂšs clairs. La CADA rappelle que ces documents sont communicables Ă  tous les usagers, personnels et Ă  leurs reprĂ©sentants qui en font la demande.

ÉlĂšves et personnels ont droit Ă  la santĂ©

Il n’y a pas de raison lĂ©gitime qui justifie ce parcours semĂ© d’embĂ»ches. Les personnels de l’éducation nationale, comme les Ă©lĂšves ont le droit Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la santĂ© sur leur lieu de travail. Il est plus qu’urgent de faire le jour sur l’état de l’amiante dans les Ă©tablissements scolaires.

SUD Ă©ducation 49 revendique :

- la mise à disposition des documents prévus par la loi aux usagers et usagÚres, aux personnels et aux organisations syndicales ;

- la mise à jour immédiate des dossiers techniques amiante avec des diagnostics de qualité, et le respect du cadre réglementaire pour tous travaux ;

- le suivi mĂ©dical pour l’ensemble des Ă©lĂšves, Ă©tudiant-es et personnels exposĂ©-es, et l’établissement de fiches d’exposition pour toutes les personnes concernĂ©es ;

- la mise sous abri des élÚves, étudiant-es, personnels dans des locaux provisoires de qualité, à l'écart des travaux ;

- la formation effective au risque amiante de tous les personnels ;

- la mise Ă  l’ordre du jour dans les meilleurs dĂ©lais du dossier amiante dans les instances santĂ© sĂ©curitĂ© et conditions de travail des acadĂ©mies et des Ă©tablissements du supĂ©rieur ;

- la rĂ©vision des normes en matiĂšre d’amiante, l’utilisation de nouvelles techniques de mesures de la prĂ©sence d’amiante et l’abaissement des seuils.

Enfin, et parce que tant qu’elle sera prĂ©sente dans les locaux de l’Éducation nationale l’amiante sera toujours un danger, il est grand temps de mettre fin Ă  l’inaction coupable du ministĂšre et de faire preuve enfin de transparence. 

SUD Ă©ducation 49 demande la mise en place d’un plan de dĂ©samiantage total des Ă©tablissements scolaires du Maine-et-Loire. 

Une bonne fois pour toutes, il faut en finir avec le scandale permanent de l'amiante !